L’EHU d’Oran lance une nouvelle technique pour traiter la sclérose en plaque

Une nouvelle technique pour la prise en charge de la sclérose en plaque a été lancée récemment par le service de neurologie et d’hématologie de l’Etablissement hospitalier universitaire EHU d’Oran. Il s’agit d’effectuer une autogreffe de cellules souches, a-t-on appris auprès de cet établissement de santé.

« Nous avons effectué une première opération d’autogreffe de cellules souches pour traiter la sclérose en plaque, il y a quelque temps », a fait savoir le Dr Bentabak Dalila, cheffe de l’Unité des maladies inflammatoires au service de neurologie de l’EHUO.

S’exprimant en marge des travaux de la première journée sur la sclérose en plaque et les maladies apparentées, la spécialiste a précisé qu’il s’agit d’une autogreffe de cellules souches, prélevées de la moelle osseuse, dans le système nerveux. Elle a ajouté que l’équipe médicale attend les résultats de cette opération, effectuée sur un sujet jeune âgé de 25 ans.

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Dr Bentabak a expliqué que les cellules souches contribuent à la régénération cellulaire du système nerveux, ce qui est en mesure d’atténuer les symptômes de cette maladie neuro-dégénérative, qui peut entrainer le handicap.

Le nombre des nouveaux cas connait une hausse conséquente

L’Algérie est une zone de moyenne prévalence, avec 26 à 50 malades sur 100.000 habitants, a déclaré la même spécialiste. Elle a souligné qu’il s’agit d’une maladie qui touche les jeunes, entre 20 et 30 ans.

L’EHU d’Oran prend en charge quelque 900 patients, depuis le lancement de la prise en charge de cette maladie, en 2014, a indiqué Dr Bentabak.

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Pour sa part, le Pr Djaoued Bouchnak, Professeur en neurologie et chef de service de la même spécialité au niveau du CHU de Tlemcen, a révélé que le nombre des nouveaux cas de la sclérose en plaque connait une augmentation conséquente, depuis quelques années.

Le spécialiste a ainsi appelé à l’amélioration de la prise en charge, notamment en ce qui concerne la disponibilité de davantage de molécules nécessaires au traitement. Selon le Pr Bouchnak, la société civile a un rôle important à jouer pour le soutien de cette catégorie de malades, jeunes pour la plupart. « Ils se retrouvent seuls face à la maladie et au handicap et à tous les problèmes que cette situation peut engendrer », a-t-il ajouté.