Un faux chirurgien-dentiste arrêté à Alger

La brigade de police judiciaire de la sûreté de la circonscription administrative de Bouzareah, à Alger, a récemment démantelé une affaire impliquant une fausse dentiste. Une opération minutieuse, menée la semaine dernière, a permis l’arrestation du suspect et la saisie d’équipements médicaux.

Selon un communiqué officiel des services de sécurité, l’affaire a été révélée à la suite d’une plainte déposée par un véritable dentiste. Ce dernier a signalé l’usurpation de son identité et l’utilisation frauduleuse de son cachet professionnel.

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Les investigations approfondies menées par les agents de la brigade ont conduit à l’identification et à l’interpellation de la responsable d’un cabinet privé prétendant exercer la médecine et la chirurgie dentaire. Il s’est avéré que la mise en cause pratiquait cette activité sans disposer des diplômes ni des autorisations nécessaires, usurpant l’identité et le cachet d’un praticien légitime pour légitimer son activité.

L’opération a également abouti à la confiscation de plusieurs objets incriminants, notamment des cachets appartenant au dentiste plaignant, des ordonnances médicales, ainsi que du matériel et des fournitures pour la fabrication de moules dentaires. De surcroît, une somme d’argent conséquente, estimée à 2 965 000 dinars, fruit de cette activité illicite, a été saisie.

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Le suspect a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs. Elle devra répondre de multiples chefs d’accusation, y compris falsification et usage de faux dans des documents officiels, imitation et usage illégal de cachets, exercice illégal de la médecine, usurpation d’identité et mise en danger de la vie d’autrui.

Cette affaire met en lumière les risques liés aux pratiques médicales non autorisées et l’importance de la vigilance pour protéger les patients et préserver l’intégrité des professions de santé. Les autorités réaffirment leur détermination à lutter contre de telles dérives, afin d’assurer la sécurité des citoyens et le respect des lois édictant les professions médicales.

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