Saïdal va créer le premier centre en Afrique de thérapie cellulaire

Le groupe pharmaceutique public, Saïdal, envisage de créer un centre spécialisé en thérapie cellulaire, qui sera le premier du genre aux niveaux national et africain, selon son PDG Wassim Kouidri.

S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, le premier responsable de Saïdal a souligné que ce projet fait partie d’une démarche visant à faciliter le suivi thérapeutique des patients souffrant des conséquences de maladies chroniques. Il a cité, à titre d’exemple, les malades souffrant des accidents vasculaires cérébraux AVC, des cancers ainsi que des maladies du sang.

Dans ce cadre, le même responsable a souligné l’intention du groupe de populariser la thérapie cellulaire comme alternative à hauteur de 60 % des médicaments classiques qui ne seront pas commercialisés à l’avenir.

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Par ailleurs, Kouidri a indiqué que le groupe pharmaceutique public accueillera prochainement plusieurs formations de haut niveau au cours des années 2024 et 2025. Ces formations seront disposées aux étudiants se spécialisant en biotechnologie à différents niveaux, notamment ceux du doctorat.

Commercialisation de 120 nouveaux médicaments au cours de l’année

concernant la production de médicaments, le PDG de Saïdal a révélé que 120 nouveaux médicaments contre les maladies chroniques seront commercialisés avant la fin de l’année 2024.

Il a souligné, dans ce contexte, que le groupe commercialise actuellement 30 médicaments pour les maladies cardiaques. Il a jouté que l’accent est actuellement mis sur l’adoption d’une nouvelle stratégie visant de produire davantage de médicaments innovants à haute valeur ajoutée. « Surtout ceux destinés au traitement des tumeurs cancéreuses », a-t-il précisé.

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Le PDG a également confirmé la fourniture de la quantité maximale de matières premières utilisées dans la production d’antibiotiques, selon des prix étudiés qui répondent au pouvoir d’achat des patients.

Ainsi, a-t-il poursuivi, « le pourcentage des besoins nationaux en matière de régulation du marché des médicaments sera couvert pour atteindre le seuil de 27 % d’ici la fin de l’année en cours ».