Saïdal lance la fabrication d’un médicament particulièrement coûteux sur les marchés mondiaux

Le groupe pharmaceutique Saidal a lancé la production d’un médicament anticancéreux de nouvelle génération, particulièrement onéreux sur le marché international.

Ce traitement, baptisé Pembrolizumab Saidal, est disponible depuis le début de l’année via la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a fait cette annonce jeudi.

Un partenariat stratégique pour lever les blocages

Cette déclaration s’est tenue à l’issue de l’installation d’un groupe de travail commun entre le ministère et le Conseil du renouveau économique algérien (CREA). Leur objectif : supprimer les obstacles aux investissements et accompagner les porteurs de projets.

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Un médicament coûteux désormais fabriqué en Algérie

Kouidri a souligné que Saidal a produit localement un traitement qui coûte cher à l’importation. La société a déjà écoulé 22 000 doses à travers la PCH. Le ministre a précisé que Saidal développe actuellement de nouveaux médicaments anticancéreux. Ces produits viendront s’ajouter aux 24 déjà disponibles.

Il a aussi annoncé le lancement prochain de six projets de fabrication supplémentaires. À ce jour, quatre entreprises locales produisent ce type de traitements.

Une coopération internationale pour une production locale

Pour sa part, le consultant scientifique Mourad Belkhelfa, membre du groupe Saidal, a précisé que la production du médicament s’est faite en partenariat avec un acteur étranger spécialisé dans les traitements du cancer. Ce traitement cible plusieurs types de tumeurs, dont celles du poumon, du sein et de la peau.

Une montée en puissance progressive

La fabrication du Pembrolizumab se déroule par étapes, au sein de l’unité Saidal de Constantine. Le partenaire étranger assurera le transfert complet de la technologie d’ici fin 2025.

Belkhelfa a insisté sur l’importance des examens cliniques préalables. Ces analyses permettront de garantir l’efficacité du médicament avant sa prescription aux patients.

Un gain économique considérable

La production locale permettra de réduire les coûts d’importation. Enfin, Belkhelfa a rappelé que le médicament a démontré son efficacité lors des essais cliniques de phase III.

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