Les médecins algériens et étrangers travaillant dans les hôpitaux français risquent de perdre leur emploi. La raison ; la fin d’un mécanisme d’emploi qui leur permettait d’exercer en étant étrangers avec moins de droits que leurs homologues français.

Ces médecins sont « titulaires de certificats externes à l’Union européenne » et bénéficient de contrats de courte durée. Ces contrats sont renouvelables et peu rémunérés pour effectuer les mêmes tâches que les médecins chevronnés, selon l’Agence France-Presse.

Ce mécanisme permettait à ces médecins d’espérer obtenir une « autorisation d’exercice complète » sur la base des résultats d’un examen sélectif dit « EVC » et de l’étude de leur dossier.

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Quant à ceux qui n’ont pas réussi l’examen, un dispositif exceptionnel a été adopté qui permet aux hôpitaux, sur une longue période, de recourir à leurs services. En échange, ils sont rémunérés à hauteur de 1 500 à 2 200 euros par mois.

Ce dispositif a été achevé le 31 décembre 2023, après plusieurs prolongations de validité. Actuellement, il est impossible pour ces médecins de renouveler leurs contrats.

Macron s’engage à « régulariser la situation de certain nombre de médecins »

Pendant la pandémie de Covid-19, alors que les hôpitaux souffraient de surpopulation, le nombre de personnes travaillant dans ce système a considérablement augmenté. La France avait un grand besoin en la matière. Leur nombre est aujourd’hui estimé entre 4 et 5 milles, selon plusieurs syndicats.

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Pour faire face à cette situation, un groupe de syndicats a demandé que le dossier de chaque médecin soit examiné individuellement dans une commission spéciale, sans concours. Selon eux, il est nécessaire de vérifier leurs qualifications et également de leur accorder une « résidence permanente » digne de leur statut. Le syndicat a averti au fait que s’en passer de ces médecins, pourrait conduire à l’effondrement du système de santé français.

De son côté, le président français Emmanuel Macron s’est engagé récemment, lors d’une conférence de presse à « régulariser la situation d’un certain nombre de médecins étrangers », sans donner plus de précisions.

Les médecins algériens qui exercent en France représentent un pourcentage important parmi l’ensemble des autres nationalités. Ceci, compte tenu de la similitude du style d’enseignement de la médecine dans les deux pays et des opportunités offertes par la France pour attirer les Algériens.

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Cette année, des centaines de médecins algériens ont réussi le concours pour intégrer les hôpitaux français, selon la liste publiée par le ministère français de la Santé.

L’émigration des médecins algériens est devenue un sujet politique discuté dans les journaux et au Parlement algérien, vu leur grand nombre. Cependant, les autorités du pays sous-estiment l’ampleur du phénomène et son impact sur le système de santé de l’Algérie.