Le CHU de Blida relance le traitement de la maladie de Parkinson par la chirurgie

Le CHU de Blida vient de relancer le traitement des malades atteints de la maladie de Parkinson par la chirurgie. Cette pathologie neurodégénérative, touche de plus en plus d’Algériens du fait du vieillissement de la population.

Ainsi, le CHU de Blida rejoint ainsi la liste très restreinte des hôpitaux qui traitent les malades de Parkinson par la chirurgie. Les patients qui souffrent de cette maladie sont de plus en plus nombreux à réclamer d’être opérés afin de pouvoir reprendre une vie sociale normale.

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Près de 70 000 malades sont atteints de la maladie de Parkinson en Algérie, dont 2.000 nécessitent une opération chirurgicale.

Au CHU Frantz Fanon de Blida, plus de 400 malades atteints de Parkinson attendent d’être opérés, mais les moyens de ce grand hôpital restent limités. Ce genre d‘interventions sont lourdes et nécessitent d’importants moyens. À l’étranger, une opération chirurgicale de cette maladie coûte au moins 50.000 euros.

Il faut noter que l’opération chirurgicale est perçue comme une planche de salut par tous les parkinsoniens. L’opération via la stimulation cérébrale profonde (SCP) est pratiquée par toute une équipe : neurologue, neurochirurgien, réanimateur, psychologue, etc.

Elle consiste à implanter des électrodes de stimulation dans le cerveau. Après l’intervention, le malade sort du bloc éveillé, car il n’est pas intubé. Au bout du 10 e jour, commence la stimulation et les réglages, avant que les tremblements disparaissent.

Le suivi post-opératoire est vraiment indispensable afin de permettre les réglages des paramètres de stimulation (intensité du courant, fréquence…).

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