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Un drame a secoué l’hôpital Beni Messous. Un patient de 63 ans, atteint d’un cancer, est décédé dans des conditions alarmantes. L’affaire suscite une vive émotion sur les réseaux sociaux et relance le débat sur les dysfonctionnements des urgences.
Le Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) de Beni Messous a publié un communiqué suite au décès du patient, identifié comme « A. H. ». Ce dernier, venu pour une consultation de routine en oncologie, a subi une brutale dégradation de son état. Transféré aux urgences, il aurait succombé à l’entrée du service.
Face à la polémique, l’établissement a présenté ses condoléances à la famille. Il a également annoncé l’ouverture d’une enquête interne. L’objectif ? Éclaircir les circonstances du drame et sanctionner d’éventuelles négligences.
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Des voix s’élèvent pour dénoncer un possible abandon du patient. Ce sont les employés de l’hôpital qui sont pointés du doigt. Sur les réseaux sociaux, des appels à une enquête judiciaire indépendante se multiplient. Les internautes exigent des comptes.
Les professionnels de santé alertent depuis des années sur la saturation des urgences. Près de 97 % des patients consultent pour des cas non urgents : renouvellement d’ordonnances, certificats médicaux, voire demandes administratives. Résultat ? Les cas critiques, comme les crises cardiaques, sont pris en charge trop tardivement.
Cet incident remet en lumière les défis structurels du système de santé. Les urgentistes dénoncent :
Des solutions sont avancées :
✔ Campagnes de sensibilisation pour éduquer le public.
✔ Meilleure organisation des services d’urgence.
✔ Sanctions contre les abus de recours aux urgences.
La famille du défunt et la société civile attendent des réponses claires. L’hôpital promet de communiquer les conclusions de son enquête. Mais pour beaucoup, seule une réforme en profondeur évitera de nouveaux drames.
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