Quelles possibilités pour développer le tourisme médical en Algérie ?

Le Congrès international du tourisme médical (IHTC), qui a récemment clôturé ses travaux à Alger, a été le théâtre d’échanges stratégiques sous l’égide de la Confédération algérienne du patronat (CAP) et Jektis Events, avec le soutien des ministères du Tourisme et de l’Artisanat, ainsi que de la Santé.

Réunissant des experts de renom des secteurs de la santé et du tourisme, l’événement a mis en lumière l’importance cruciale de la formation pour améliorer les services dans le tourisme médical.

Présidant la commission scientifique de l’IHTC, le Pr Abdelaziz Ayadi a souligné le rôle déterminant des compétences humaines dans les services de santé. « Aujourd’hui, les avancées technologiques telles que l’intelligence artificielle permettent des diagnostics précis basés sur des examens de pointe, propulsant ainsi la médecine », a-t-il affirmé.

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Les discussions ont largement porté sur la télémédecine et son impact transformateur sur la qualité des soins. Cependant, une attention particulière a été accordée à la nécessité de former les personnels de santé pour optimiser les prestations hospitalières.

Le Pr Ayadi a également plaidé en faveur du développement du tourisme médical en Algérie, soulignant que depuis l’ouverture des cliniques privées en 1988, ces établissements offrent des services de haute qualité attirant de nombreux patients. « La formation continue des équipes médicales, paramédicales et administratives est essentielle pour maintenir ce standard », a-t-il ajouté, évoquant des spécialités telles que la rhino-plastique et la cardiologie pratiquées avec excellence dans les structures privées.

Quant à Mohamed Bekkat Berkani, président du Conseil national de l’Ordre des médecins algériens, il a plaidé en faveur d’une coopération accrue entre les pays du Sud global. « Faciliter la circulation des patients et promouvoir les compétences locales de haut niveau sont des axes stratégiques pour renforcer nos liens avec des pays comme la Mauritanie, la Tunisie et l’Inde », a-t-il souligné.

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Il a également mis en avant l’opportunité que représente le secteur privé algérien, capable d’accueillir un flux constant de patients internationaux, réduisant ainsi la dépendance envers les hôpitaux européens. « Toutes les technologies modernes sont disponibles localement, et il est crucial d’encourager les investissements dans la santé et le thermalisme pour répondre à la demande croissante, tant nationale qu’internationale », a-t-il conclu.