Fin de mission pour la délégation médicale algérienne dans le Nord de Gaza

La délégation médicale algérienne a achevé sa mission humanitaire dans le nord de la Bande de Gaza, après avoir passé 18 jours à fournir des services de santé aux victimes des bombardements israéliens.

Le chef de la mission médicale a déclaré : « Nous sommes actuellement au complexe de santé Nasser et nous sommes intervenus dimanche soir pour apporter de l’aide après le bombardement de Khan Younès par l’occupant.

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L’administration de l’hôpital indonésien a honoré la délégation médicale algérienne pour les efforts qu’elle a déployés pendant toute la période de sa présence dans la bande.

Dans un communiqué, l’hôpital indonésien a affirmé que « lors de leur dernier jour de travail, l’administration de l’hôpital, représentée par son directeur, le Dr Marwan Sultan, a honoré la délégation médicale Rahma.

Lors d’un appel téléphonique, le coordinateur de la délégation médicale algérienne, Fayçal Beljelali, a indiqué que « la délégation a effectivement quitté l’hôpital indonésien dans le nord de Gaza et se trouve actuellement au complexe de Nasser dans la ville de Khan Younès au sud

Beljelali a ajouté que « l’équipe médicale algérienne a passé la nuit de dimanche à lundi pour accueillir les blessés et les martyrs au complexe de Nasser, après le bombardement de la ville par l’occupant sioniste. »

Il a également précisé : « Nous avons effectué des interventions médicales d’urgence ainsi que des opérations chirurgicales pour des cas de transferts à l’hôpital. » Il a conclu : « Nous resterons probablement à Khan Younès quelques jours supplémentaires avant de partir via Rafah

Plusieurs difficultés rencontrées

La délégation algérienne était entrée dans le nord de la bande de Gaza le 5 juillet, après des complications imposées par l’occupant au point de passage de Raf.

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L’équipe algérienne a rencontré des difficultés dans ses missions humanitaires à l’hôpital indonésien, en commençant par le manque de personnel médical, dont la majorité était composée d’étudiants en médecine, et en passant par des interruptions de l’approvisionnement en carburant, ce qui a entraîné des coupures de courant les obligeant à effectuer des opérations chirurgicales sous la lumière des téléphones portables.

La délégation algérienne, qui est la première équipe à atteindre le territoire assiégé depuis le début de la guerre, comprenait 13 médecins algériens, « parmi lesquels des spécialistes en chirurgie générale, en urgences, en chirurgie spécialisée, en chirurgie vasculaire, en chirurgie maxillo- faciale ainsi qu’en neurochirurgie.