L’EHU d’Oran s’apprête à introduire deux techniques médicales inédites

L’Algérie franchit un nouveau cap dans la médecine de pointe. L’Établissement Hospitalier Universitaire (EHU) 1er Novembre 1954 d’Oran s’apprête à introduire deux techniques médicales révolutionnaires,

jusqu’alors inédites dans le pays : l’endoscopie interventionnelle avancée par voie biliaire et pancréatique et l’endoscopie bariatrique pour le traitement de l’obésité. Une avancée majeure, rendue possible grâce à un ambitieux programme de formation et au soutien de l’État, qui pourrait bien changer la donne pour des milliers de patients.

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Un atelier international pour une médecine d’excellence

C’est dans cette optique qu’un atelier de formation international s’est tenu sur deux jours au sein de l’EHU, organisé par le service des maladies digestives et hépatiques, sous la houlette de la Pr Manouni Chafika, cheffe de service, et du Pr Elhibi Taibi, éminent chirurgien gastro-entérologue saoudien de l’Hôpital Universitaire Royal de Ryadh. Plus de 180 professionnels – spécialistes, professeurs, médecins résidents et personnel paramédical – ont participé à cette session intensive, axée sur l’échange d’expertises et le perfectionnement des compétences en chirurgie moderne.

Dans son discours d’ouverture, Bar Rabah, directeur de l’EHU, a souligné l’importance de cet événement dans le cadre de la formation continue, rappelant le statut de son établissement comme référence nationale en chirurgie innovante. « Ces interventions, autrefois réservées à l’étranger, pourront désormais être pratiquées ici, grâce au soutien indéfectible de l’État », a-t-il affirmé.

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Moins d’hospitalisation, plus de sécurité

L’introduction de ces deux techniques représente une double révolution. D’une part, elle met fin à l’exode médical de nombreux patients contraints de se faire soigner à l’étranger. D’autre part, elle permet une réduction drastique des durées d’hospitalisation – à peine 24 heures contre plusieurs jours pour la chirurgie traditionnelle – libérant ainsi des lits et optimisant les ressources hospitalières.

Autre avantage de taille : la minimisation des risques. Contrairement à la chirurgie classique, ces méthodes endoscopiques, moins invasives, réduisent considérablement les complications postopératoires, les malformations ou les séquelles.

Vers une généralisation à l’échelle nationale

Au-delà de l’EHU d’Oran, l’objectif est clair : étendre ces pratiques innovantes à travers les structures sanitaires du pays. Une ambition qui s’inscrit dans une volonté politique plus large de modernisation du système de santé algérien, offrant ainsi des soins de haute précision, accessibles et sécurisés.

Avec ces deux nouvelles techniques, l’Algérie confirme son virage vers une médecine plus performante, plus sûre et résolument tournée vers l’avenir. Les patients n’auront bientôt plus besoin de parcourir des milliers de kilomètres pour se soigner : l’excellence médicale sera à leur porte.

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